Photo : SABIN PAUL CROCE/FLICKR/CC BY 2.0
"Depuis le 1er janvier, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 oblige toutes les entreprises regroupant au moins cent salariés sur un site situé dans le périmètre d’un plan de déplacement urbain (PDU) à élaborer un plan de mobilité (PDM). Le PDU concerne depuis 1982 les agglomérations de plus de 100 000 habitants.
Concrètement, dans les entreprises, un plan de déplacement (PDE) existait déjà depuis 1998, mais il n’était qu’incitatif
Il est entendu comme une « démarche d’élaboration d’un projet global en matière d’aménagement du territoire et des déplacements en vue de favoriser le développement harmonieux et maîtrisé du territoire, l’émergence d’une culture commune sur les déplacements urbains et intercommunaux, l’augmentation de l’usage des transports collectifs, le doublement du nombre de déplacements à vélo et l’augmentation de la part de l’acheminement des marchandises par le fer et la voie d’eau ».
Concrètement, dans les entreprises, un plan de déplacement (PDE) existait déjà depuis 1998, mais il n’était qu’incitatif. Créé pour améliorer le transport des personnels, ce dispositif s’était peu développé. Sous l’effet de la crise économique, le nombre de recours au plan de déplacement d’entreprise stagnait depuis 2008. Le caractère désormais obligatoire du plan de mobilité change la donne. En matière de contenu, ce nouveau plan de mobilité doit comporter une analyse des déplacements des salariés, un plan d’action et son financement, un calendrier des réalisations et des modalités de suivi. Il doit notamment être transmis à l’autorité organisatrice de la mobilité.
Risque pas très important
En fonction de la localisation du site et de leur l’activité, les entreprises ont l’embarras du choix sur l’offre de transports collectifs ou alternatifs : incitation à l’utilisation du vélo et des transports en commun, vélos électriques, covoiturage domicile-travail,..."
Source : http://www.lemonde.fr